Prosper MERIMEE
|1866|Il lit la Chambre bleue et Lokis à Mme Delessert |
|1868|Mérimée publie Lokis |
|1869|Son l'asthme le fait terriblement souffrir |
|1870|Mérimée reste très attaché au régime impérial. Il|
| |essaie en vain de s'opposer à sa chute en août |
| |1870. Profondément affecté par la déroute de la |
| |France dans la guerre franco-prussienne et par la|
| |défaite de Sedan, il meurt à Cannes le 23 |
| |septembre. Il est enterré au cimetière anglais de|
| |Cannes. |
|1871|Sa maison de Paris est incendiée pendant les |
| |troubles de la Commune. |
|1873|Publication posthume de Dernières Nouvelles |
CARMEN
L’action se déroule dans les années 1820 – 1830 en Espagne
Alors qu'il voyage à travers l'Espagne accompagné d'un guide, Mérimée, qui s'identifie ici à un archéologue à la recherche de quelques lieues archéologique et historiques sur les traces de César, rencontre un cavalier près d'une source d'eau. Ce dernier paraît un peu farouche mais à la faveur d’un cigare et d’un repas, sympathise avec lui, et les deux hommes ainsi que le guide partent pour passer la nuit dans une venta (sorte de mauvaise auberge). Pendant le trajet, Mérimée se forge une opinion sur l’inconnu. Il ne doute pas qu’il a affaire à un contrebandier ou un bandit.Paradoxalement, cela le rassure quelque part. Il entame alors des histoires de briganderie à la louange des voleurs et notamment de José-Maria fameux bandit d’Andalousie. Durant la nuit, las des punaises qui le martyrise,
Mérimée va s’étendre sur un banc. A peine allongé, il aperçoit son guide s’enfuir. Il le rattrape et apprend que l'homme qu'ils ont rencontré n'est autre que Don José, un bandit et un tueur recherché par les autorités. Le guide décide donc d'avertir les lanciers pour récupérer la prime. Mais le jeune archéologue, estimant que son nouvel ami ne mérite pas ce sort, l'avertit et lui permet de s'enfuir. A l'arrivée des brigadiers, Mérimée déclare qu'il ne sait rien du tout. Suite à cette mésaventure, il retourne quelques jours à Cordoue.
C'est là, alors qu’un soir il fume sur un parapet, qu'il rencontre Carmen
(diminutif de Carmencita), une gitane. Après avoir fait connaissance, la jeune femme propose de lui lire l'avenir. Il accepte et l'accompagne chez elle. Mais alors qu'elle allait commencer, un homme, apparemment furieux, débarque. Il s’entretient avec Carmen. Cette dernière très en colère fait des gestes qui font penser à une gorge coupée. L’homme se dévoile. Ce n'est autre que Don José ! Le jeune voyageur est très surpris, mais il n'a pas le temps de réagir que Don José le prend par le bras et le met dehors. Mérimée rentre donc à son hôtel. Là, il se rend compte que sa montre a disparu. La gitane lui a sans doute volé, néanmoins il préfère ne pas aller la réclamer. Il termine son travail à Cordoue puis quitte la ville. Après plusieurs mois de voyage à travers l'Andalousie, Mérimée retourne à
Cordoue, et rend visite aux Dominicains qui l'avaient aidé dans ses recherches. A son arrivée au couvent, il est accueilli à bras ouverts par les religieux. L'un d'entre eux lui déclare qu'ils ont retrouvé sa montre, ainsi que l'homme qui la lui a volé. Ce dernier est sous les verrous.
Mérimée, se doutant qu’il s’agit de Don José, décide de lui rendre visite.